Il n’est pas rare d’entendre dans la pratique que le clinicien “tolère” des tensions artérielles plus élevées parce que le patient souffre aussi d’hypertension orthostatique. Le raisonnement derrière cette idée est que si la pression artérielle de base du patient est plus haute, la baisse lors du passage à la position debout sera moins préoccupante et sévère pour ce patient.
Mais que disent les données probantes sur le sujet ? Est-ce que de “tolérer” une pression artérielle plus haute chez nos personnes âgées diminue vraiment le risque d’hypotension orthostatique? Ou s’agit-il plutôt d’un mythe qui nous empêche de bien optimiser nos cibles selon les plus récents guides de pratique ?
En quelques minutes, on révise pour vous les dernières études afin de voir si on peut éliminer ce dilemme clinique et simplifier notre pratique.
Ce cours a été conçu par Frédéric Picotte et révisé par Mathieu Pelletier le mardi 13 février 2024.
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